Ces recherches, dévoilées lors de la conférence de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago, s’inscrivent dans le cadre d’un nouvel effort par les cancérologues pour doper le moral des patients.
La diminution de la peur et de l’anxiété « était suffisamment importante pour améliorer le bien-être psychologique et émotionnel de survivants du cancer”, explique la Dr Jane Beith, cancérologue à l’Université de Sydney en Australie et principale auteure de l’une de ces études. La méditation peut réduire la peur d’une rechute chez un patient en rémission.
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Selon elle, environ 50% de tous les malades en rémission, quelque soit le type de tumeur, et 70% des jeunes femmes ayant survécu à un cancer du sein, font part d’une crainte importante de rechute.
Cette peur peut être stressante au point d’affecter l’efficacité du suivi médical, le comportement et les relations avec l’entourage et au travail, et d’une façon générale, empoisonne la vie, explique la Dr Beith.
Pour son étude effectuée avec 222 patients sans plus aucune trace de cancer, la moitié, pris au hasard, a participé à cinq séances de 60 à 90 minutes avec un thérapeute professionnel tandis que les autres n’ont reçu aucune aide psychologique.
Cet accompagnement a consisté en des exercices d’assouplissement musculaire, de relaxation et de méditation.
Ces chercheurs ont utilisé un test pour mesurer le degré de crainte de rechute appelé « FCRI » et constaté que le score chez les participants ayant bénéficié de ces exercices a nettement diminué.
Vaincre la peur
Après les cinq séances de cette psychothérapie, les participants ont vu leur score baisser de 18,1 points en moyenne, comparativement à 7,6 points dans le groupe témoin.
Une autre étude menée au Canada indique que la psychothérapie peut aussi avoir des effets bénéfiques pour des malades atteints d’un cancer avancé.
Cet essai clinique avec un groupe de 305 patients a montré que six séances de thérapie ont réduit les symptômes dépressifs chez 52% des participants, comparativement à 33% dans le groupe témoin.
L’objectif de ces interventions était de préparer ces malades à des soins de fin de vie.
« Les avancées médicales contre le cancer sont devenues nettement plus importantes, et la médecine en général est plus technologique et je pense que jusqu’à récemment on prêtait moins d’attention aux aspects psychologiques et sociaux de cette maladie », a expliqué le Dr Gary Rodin, psychiatre au Centre du cancer Princesse Margaret à Toronto qui a mené cette recherche.
Il a formé du personnel dans vingt pays avec l’espoir de continuer à étudier cette approche thérapeutique au niveau international.
« Il y avait vraiment un besoin exprimé par les patients et leurs familles pour que tous les aspects du traitement du cancer soient pris en compte… », ajoute le psychiatre.
Thérapie en ligne
Une troisième recherche s’est concentrée sur la possibilité d’utiliser internet pour prodiguer de l’aide psychologique à distance à des cancéreux.
Des chercheurs helvétiques ont recruté 129 malades qui avaient commencé leur traitement quelques mois avant. La majorité était des femmes avec une tumeur du sein au premier stade de développement.
Un indicateur permettant de mesurer leur degré de fatigue, un facteur important de qualité de vie, s’est nettement amélioré, ont constaté les chercheurs. Le niveau d’angoisse a également diminué.
« Je pense que le soutien psychologique en ligne va devenir plus important à l’avenir avec le vieillissement de la génération digitale et l’accroissement de leur risque de cancer », a estimé la Dr Viviane Hess, une cancérologue à l’hôpital Universitaire de Bâle en Suisse, qui a dirigé cette recherche. Pour cette génération, ce sera plus naturel d’utiliser ces outils en ligne pour communiquer sans contact physique et il faut dès maintenant standardiser et valider ces outils”, a-t-elle ajouté.
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Il avait beau avoir une belle expérience de vie, être devenu thérapeute et avoir accumulé toutes ces connaissances sur la santé ou le bonheur, il lui arrivait souvent des moments où le poids des pensées l’alourdissait, où les émotions « négatives » prenaient le dessus, même dans des situations anodines.
Dans ces moments, il ne se reconnaissait plus, il se sentait contracté à l’intérieur. Inconfortable.
Il ne semblait avoir aucun contrôle sur ces émotions, ces pensées qui surgissaient sans prévenir, l’inondaient et le faisaient culpabiliser de ne pas être la personne qu’il pensait devoir être.
Et puis ça avait un impact négatif sur son entourage, ses relations, et dans sa vie professionnelle.
Des années de recherches plus tard, il a découvert « l’interrupteur », qui permet de déclencher à volonté • Clarté • Sérénité • Calme • Sécurité • Paix intérieure • Liberté • Plénitude • Unité…
Aujourd’hui il a aidé des centaines de personnes à se libérer de ces pensées et émotions encombrantes en leur transmettant le fonctionnement de cet « interrupteur ».
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