Ecoutez vos rêves ils peuvent prévenir à temps d'un danger ou d'une maladie

Ecoutez vos rêves ils peuvent prévenir à temps d'un danger ou d'une maladieComme dit le poète, «Le rêve est une seconde vie ». Chaque nuit, nous sommes entraînés dans des pays merveilleux ou effrayants, peuplés de créatures familières ou inconnues...

Et puis, au matin, nous n'y pensons plus : tout cela, nous disons-nous, n'a aucun sens. C'est une erreur !

Nos rêves sont autant de messages qui nous informent sur nos angoisses ou nos espérances. Ils peuvent même nous avertir d'un danger ou d'une maladie...



Dans son livre « La Révolution des rêves », Pierre Fluchaire nous rappelle, par un simple exemple, toute l'importance des rêves.


En effet, en moyenne, les petits enfants rêvent dix fois plus que les personnes âgées.

La durée du sommeil paradoxal (celui où se produisent les rêves) est de neuf heures chez les nouveau-nés, et de une heure vers la fin de la vie.

Or on a constaté que, parmi les sujets âgés, ceux qui ont conservé un temps de sommeil paradoxal plus long sont en meilleur santé, non seulement psychique, mais également physique !

Cela s'explique très bien ; comme le sport, par exemple, le rêve est un excellent anti-stress.

C'est pour cela que les somnifères donnent un sommeil médiocre, ou qu'on est épuisé, même après une longue nuit, si l'on a trop bu la veille : en effet, les somnifères, comme l'alcool, ont tendance à « tuer » les rêves.

Pour bien rêver, il convient aussi, autant que possible, d'apprendre à apprivoiser son sommeil, c'est-à-dire à dormir selon des cycles naturels.

Chacun a pu en faire l'expérience : parfois, nous nous réveillons en pleine forme, prêts à passer une excellente journée. Cependant, comme il nous reste une bonne heure de répit, nous nous rendormons.

Une heure plus tard, lorsque le réveil-matin se met à hurler, nous sommes dans un état déplorable...

Pourquoi ?

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Tout simplement parce que notre cycle de sommeil a été interrompu brutalement, alors qu'une heure plus tôt, il s'achevait harmonieusement.

Ainsi, pour bien rêver, tâchez de respecter votre rythme naturel... quitte à vous coucher plus tôt (au lieu de rester éveillé alors que l'engourdissement et les bâillements vous prennent).

Quelques autres techniques toutes simples vous aideront à mieux rêver 

  • Tout d'abord, orientez votre lit vers le Sud, ou vers l'Ouest. Vous aurez ainsi un meilleur sommeil... et de meilleurs rêves !
  • Ne portez pas, en vous couchant, de vêtements trop serrés, qui vous oppresseraient. Mettez une robe de nuit ample ou, mieux, faites comme Marylin Monroe ; quant on lui demandait comment elle s'habillait pour dormir, elle répondait : « Je mets juste deux gouttes de parfum. » De fait, la nudité est le meilleur vêtement pour rêver.
  • Enfin, préparez-vous au sommeil. Comme le dit si bien Pierre Fluchaire, les rêves viennent d'autant mieux à vous que vous les attendez, que vous les espérez. Si vous avez peur des rêves, si vous vous couchez à contre-coeur en vous disant « Vivement demain », votre nuit risque d'être noire, vide.

Mieux rêver, cela veut dire aussi aiguiller ses rêves. C'est un apprentissage long, difficile, mais qui peut vous procurer des joies infinies. Il s'agit, avant de se coucher, de penser à un sujet précis que l'on voudrait voir apparaître dans ses songes. Citons l'exemple de l'écrivain anglais Stevenson qui, quelques instants avant de s'endormir, priait ses rêves de lui inspirer de bonnes histoires : et c'est ainsi, dans son sommeil, que lui est parvenue la première ébauche de son roman « Docteur Jeckyll et Mister Hyde ».

On peut, pour appeler les rêves, s'aider de trucs. Ainsi, il est bon de se dire à haute voix le sujet que l'on souhaite voir apparaître. On peut aussi le noter sur un bout de papier : c'est ce que faisait l'inventeur Thomas Edison qui, avant de se coucher, écrivait la liste des problèmes qu'il avait à résoudre. Et souvent, au matin, certaines solutions lui étaient parvenues !

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Cela semble extraordinaire, et pourtant cela s'explique. Pour parler scientifiquement, nos rêves ont plus d'imagination que nous. Tandis qu'en plein jour notre intelligence est sans cesse muselée par des craintes, des interdits, des conventions, la nuit elle peut se défouler sans contrainte.

Nos rêves sont libres. Pour cette raison, d'ailleurs, on peut tenter de les suggérer, de les provoquer, mains on ne peut en aucune manière les diriger pleinement. Certains rêves nous viennent sans qu'on les souhaite, ils peuvent être désagréables, voire cauchemardesques. Mais ceux-là aussi sont intéressants : ils sonnent comme des avertissements, adressés par notre subconscient.

Dans ses rêves, elle souffrait d'un sein

Pierre Fluchaire raconte le cas d'une femme qui rêvait régulièrement d'une douleur au sein. Sur ses conseils, elle est allée voir un médecin. Effectivement, elle souffrait d'une tumeur qui, grâce à la précocité du diagnostic, a pu être guérie...

Cette histoire qui semble insensée peut s'expliquer : notre inconscient connaît parfaitement notre corps.

Avant même qu'un diagnostic médical soit possible, il peut nous avertir, par le biais des rêves, d'un danger ou d'une maladie. Certains médecins ont constaté chez leurs patients des rêves identiques quand ils souffraient des mêmes maux. Par exemple :

- des rêves d'étouffement, d'étranglement, de pièces irrespirables ou qui rétrécissent peuvent annoncer des troubles respiratoires

- des rêves d'écrasement, sous des éboulis ou des avalanches par exemple, peuvent être le signe d'ennuis digestifs

- les songes où l'on se sent paralysé sont parfois significatifs de problèmes cardiaques

- enfin, si l'on rêve, de façon répétée, d'une douleur en un endroit du corps, cela peut correspondre à une maladie qui se développe en cet endroit.

Ne vous affolez pas si vous faites l'un de ces rêves ! Le langage des songes est capricieux, changeant. Néanmoins, n'hésitez pas à consulter votre médecin, surtout si ces songes sont répétitifs.
Seulement voilà : pour interpréter ses rêves, encore faut-il s'en souvenir. Or, l'immense majorité d'entre nous les oublie. Au point même que, souvent, nous croyons ne pas rêver du tout !

Un songe l'a rendu milliardaire

Pour se rappeler ses rêves, il est d'abord indispensable de se réveiller naturellement, à la fin d'un cycle de sommeil.

A cet instant précis, les dernières images de votre songe sont encore vivantes dans votre esprit.

Alors, sans bouger, sans même ouvrir les yeux, tâchez de revenir en arrière, de retrouver votre rêve à l'envers pour en retrouver le début. Lorsque vous avez ainsi mémorisé tout le songe, ne vous rendormez pas ! Il s'enfuirait irrémédiablement. Le mieux et donc de le noyer sur un petit carnet, posé sur votre table de nuit.

Une telle pratique vous deviendra rapidement amusante, et de plus en plus facile. Vos rêves sont comme des animaux sauvages que vous apprendrez à apprivoiser. Et, sensibles à l'intérêt que vous leur portez, ils se feront plus dociles et vous les retiendrez aisément.

Une telle habitude peut même vous rendre milliardaire ! Un jour, Elisa Horve rêva qu'il était entouré de cannibales. Il remarqua que leurs lances avaient des pointes percées de trous. Et c'est ainsi, une fois éveillé, qu'il eut l'idée de faire passe un fil dans une aiguille... pour inventer la machine à coudre

Pierre Fluchaire propose, sur le même sujet, un autre ouvrage : « Rêve : mode d'emploi ». Il s'agit d'un livre auquel est joint une petite cassette. En l'écoutant le soir et le matin, vous pourrez mieux aiguiller vos rêves... et ensuite vous en souvenir.

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